
La coutume des catherinettes remonte au Moyen Age, où l’on parlait indifféremment de la « coiffe » ou de l’ habillage de sainte Catherine.
Les jeunes filles, qui avaient atteint 25 ans sans avoir trouvé d’époux, revêtaient des vêtements somptueux ou coiffaient des chapeaux originaux. De véritables pièces montées pour certaines, qui les confectionnaient elles-mêmes ou s’assuraient les services d’une modiste. Très souvent, le motif de la « coiffe » s’inspirait des attributs de la profession de la catherinette.
le 25 novembre, les employées qui coiffaient sainte Catherine mettaient
leurs chapeaux, plus extravagants les uns que les autres, au cours d’un goûter bien amusant.
Catherinettes de 1949
Sainte-Catherine
Du nom de Catherine d’Alexandrie, sainte légendaire, qui aurait été martyrisée le 25 novembre An 307.
Patronne des filles à marier, mais aussi des théologiens, philosophes, orateurs, notaires, étudiants, charrons, meuniers, tourneurs, cordiers, potiers, fileuses, rémouleurs, barbiers, plombiers, , drapiers, tailleurs, etc…
Sur ce vitrail de l’église de Vanault-les-Dames, on retrouve les symboles liés à sainte Catherine : la couronne, signe de sa royauté ; la roue, symbole du supplice et la palme du martyre.


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RECETTE DE LA SAINTE CATHERINE
La tire Sainte-Catherine
La légende attribue l’invention de la tire Sainte-Catherine (dite aussi tire à la mélasse) à Marguerite Bourgeoys, la fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal, venue de France pour enseigner aux enfants de la Nouvelle-France qui aurait voulu attiré à elle les jeunes Indiens pour les instruire.
Il paraîtrait aussi que pour remémorer la fête de l’ouverture de la première école, elle donnait aux enfants des bonbons, pralines, nougats… Or, elle faisait venir ces friandises de France, mais une année, le bateau était en retard. Elle dû donc trouver un moyen pour récompenser ses élèves. C’est alors qu’elle inventa la «tire» qu’elle distribua à ses élèves.
Elle imagina une recette qui consistait à faire bouillir de la mélasse, à la faire refroidir. Il ne restait plus qu’à l’étirer pour lui donner la belle couleur blonde qu’on lui connaît. On appela ce bonbon: tire Sainte-Catherine, en l’honneur de la sainte qu’on fêtait ce jour-là. D’où l’appellation « tire ».
C’est une de mes sucreries préférée. Je me souviens que lorsque j’étais jeune, ma mère nous en faisait faire. C’était une des belles activités qui précédait la longue période de l’Avent….
Je vous propose la recette de ma mère, celle-là même que j’étirais avec mes frères…
J’en ai deux autres à vous suggérer, qui sont tout aussi bonne l’une que l’autre.
Essayez-les avec vos enfants…ils adoreront!
Recette de tire « de ma mère » (cette mère étant celle d’une blogueuse du site : membres.multimania.fr/ideemaison/pages_speciales/autres/page_speciale_cath1.htm – 7k
Recette de tire à la mélasse
Recette de tire Sainte-Catherine