Vacances – septembre 2012 – en route pour la Bretagne
Nous filons vers notre « chère » Bretagne en ce samedi 8 septembre 2012 ; voilà des vacances toujours bien méritées …il est arrivé le moment ou notre passe-temps favori sera de laisser passer le temps, avoir du temps, prendre notre temps,, perdre notre temps, vivre à contretemps ……
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Aujourd’hui 10 septembre, un petit tour du côté de Plouescat et Cléder (Finistère Nord) ; mon frère séjourne à Cléder pour une semaine ; nous en avons profité pour voir ce coin de Bretagne inconnu pour nous ……pourtant depuis 1991, personnellement je viens tous les ans dans le Finistère Sud .mais.je suis tombée amoureuse de cette région à tel point que je n’ai jamais eu envie de faire un tour dans le Finistère Nord ! grace à mon frère, aujourd’hui nous avons pu nous extasier devant d’autres magnifiques paysages bretons;
Nous avons été agréablement surpris par le changement qui s’opère à DOUARNENEZ ; pendant toutes ces années, nous constations la mort du port de pêche ainsi que du centre ; DOUARNENEZ devenait une ville sinistrée puisque la pêche avait cessé ….quelle tristesse !
Or, aujourd’hui après avoir déserté Douarnenez pendant 1 an 1/2, nous y sommes retournés ; la ville a repris des couleurs ; de jolies petites boutiques et d’adorables petits restaurants sont nés ; des galeries d’art ont fleuri ; on a envie de se promener longtemps dans les petites rues du centre ……Douarnenez revit ……bravo
Vu dans une galerie de Douarnenez (cliquez sur la vidéo pour ouvrir)
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Les crèpes de Madame GOURLAN
les meilleures crèpes de Bretagne ….et d’ailleurs ….si vous passez par Plonevez-Porzay,(Finistère-Sud) allez vite déguster les crèpes de Madame GOURLAN dans sa crèperie…….rue Argoat numéro 14
La crèperie (extérieur et intérieur) de Madame GOURLAN
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ILE DE SEIN
Entre ciel et soleil s’étale un grand rocher
lissé dessus la mer comme une crèpe de terre
Mon ile est posée là
au sein de l’infini désert bleu marine
Mais la mer qui dessine au bas de sa jupe rêche
un éternel feston de marguerites blanches
semble dire au poète un secret douloureux
Et le poète va sur la vague enjoleuse
vers le pays mystique ou règne une pleureuse
Lorsqu’au loin le guéveur gémit et fend la brume
mon ile au creux des flots sent venir un vertige
Les vagues sont rebelles et les bateaux fragiles
La dentelle est bannie des coiffes de mon ile
Le ballet des tempêtes déploie son âme vile
et sa beauté mortelle pour les parer de noir
Quand la mouette passe bousculant les nuages
la pleureuse aux pieds nus s’échoue sur le rivage
On entend sa complainte jaillir des algues mauves
et se mêler au vent comme une litanie
Les pêcheurs burinés pêchent dans les abysses
et les pleurs de l’aimée sur les joues brunes glissent
tandis qu’un grand soleil rechauffe ce rocher
qui emprunte à la mer liberté et danger
Mon ile solitaire a oté sa vareuse
pour me montrer son coeur
Et j’ai vu un jardin enclos d’un mur de pierres
ou poussait une fleur dans une terre de sable

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